Comment définir la notion d’internationalisation ?

Le terme « internationalisation » est à multiples facettes et d’autres mots sont apparus avec l’ouverture des marchés : mondialisation, globalisation, régionalisation, etc.

Il est important de les différencier :

  • L’internationalisation correspond à l’augmentation des échanges de biens et de services entre les pays. Il peut être générique ou limiter le sens aux seuls échanges « entre nations ».
  • La mondialisation exprime l’accroissement des échanges ainsi que l’harmonisation des flux entre les pays. Cela englobe les relations économiques mais aussi toutes les activités humaines et politiques.
  • La globalisation exprime une organisation des firmes et de leurs implantations au niveau mondial, de manière à pénétrer tous les marchés et à utiliser les facteurs de production là où ils se trouvent. Le monde devient ainsi un vaste marché unique. La vision est beaucoup plus globale.
  • La régionalisation est la concentration des échanges entre un nombre limité de pays, souvent proches géographiquement et/ou culturellement. C’est par exemple l’Union européenne ou l’ASEAN pour les pays de l’Asie du sud-est.

Quels sont les avantages et les inconvénients à échanger à l’international ?

Les pays échangent quand ils trouvent ailleurs les biens et services qu’ils n’ont pas ou ne savent pas faire. À partir du moment où un pays détient un avantage compétitif, il trouvera des débouchés sur les marchés extérieurs. Ces avantages peuvent être liés au savoir-faire des populations, à leur capacité à organiser leur production, mais aussi aux richesses détenues naturellement comme les minerais, le pétrole ou encore l’eau pour les années à venir.

Les avantages sont nombreux :

  • trouver de nouveaux produits ;
  • acheter moins cher des produits existants ;
  • acquérir des connaissances et du savoir-faire.

Il existe aussi des inconvénients à échanger à l’international. Une des conséquences, par exemple, de la concurrence chinoise actuelle est la perte d’emplois liés à la délocalisation ou à l’importation des produits nécessitant une main-d’œuvre importante et non qualifiée. De plus, les transferts de technologies accroissent petit à petit les capacités productives de la concurrence étrangère (La Comac, société aéronautique chinoise, va produire prochainement un avion moyen-courrier. Elle achète pour l’instant les éléments qu’elle ne peut pas encore produire elle-même).